De retour...

[j'avais pas très envie de faire un nouveau sujet alors, je viens squatter ! XD Mais surtout, Anabel aiiiime fourrer son nez dans les affaires des autres...]

Le chapeau d'Elisabeth se faufilant chez Katie n'avait pas échappé aux yeux d'Anabel. La jeune curieuse se demandait bien se que cette fillette, qui ne lui plaisait pas bien d'ailleurs, pouvait fouiner dans une de ses belles maisons. Le portail était ouvert. Anabel n'étant pas du genre à demander la permission de quoi que ce soit à qui que se soit poussa le portail qui grinça légèrement en s'ouvrant. Une goutte d'eau tomba sur le nez de la miss qui secoua la tête en émettant un grognement discret. Il allait pleuvoir, elle n'aimait pas ça, encore moins qu'une goutte tombe sur son nez.
Elle s'avança jusqu'à la porte, on pouvait entendre des voix qui haussaient et diminuaient. Elle ne parvint pas bien à distinguer les paroles, du moins elle n'en était pas sure.
Elle frappa à la porte de Katie. Il y eut un silence mais la porte resta close.Elle frappa de nouveau, plus fort cette fois, montrant son impatience. Toujours pas de réponse. Elle renouvela une nouvelle fois son geste, et tapa encore plus fort que précédemment.

Zabeth se réveilla lentement. Elle avait l'impression que la Grande Armée de Napoléon Bonaparte dansait le twist en piétinant son cerveau. Autour d'elle, tout était noir. Seul un mince rayon de lumière filtrait par ce qui ressemblait à une serrure.
Elle essaya de bouger.
Elle baissa les yeux sur ses pieds, et s'aperçut qu'elle était ligotée. Par le bois de l'armoire passait une insuportable voix pète-sec et capricieuse. Cette folle chez qui elle avait pénétré était donc en pleine conversation?
Mais la folle en question était sur le point de lui proposer un marché...Et Zabeth voulait l'entendre. Il flalait faire fuir l'inconnue.
Zabeth entendit un petit grattement au fond de l'armoire.
Deux yeux rouges s'allumèrent dans la pénombre.
Dnas ces maisons bourgeoise, il pouvait donc aussi y avoir des rats? Ca alors!
Zabeth poussa de la tête la porte de l'armoire. Par bonheur, celle-ci n'était pas fermée.
Le rat s'avança à petits pas vers la lumière.
Il disparut dans l'ouverture et Zabeth attendit.

(lisez-tout, surtout toi Anabel, c'est important)

"Eh bien, ne me répondez-vous pas ? c'est une très jolie maison vous savez, je m'étonne que vous ne m'ayez toujours pas inviter" lâcha Anabel sur son insupportable ton de pimbêche.
"Quoi qu'il en soit ... IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHHHHHHHHHHHH"
La prétentieuse se mit à sauter et gesticuler de panique, elle s'agrippa à Katie, manquant de lui déchirer sa robe.
"Aaaaaaah une souriiiiis !!!!!!" s'exclama-t-elle "0h mon dieu c'est une souris ! Au secouuuurs ... quelle grosse souris ! Aidez-moi faites quelque chose ! Ah c'est intolérable de tels vermines, ici ..."

Mais, mais... N'ayez pas peur! C'est Sherlock, mon rat apprivoisé!

Ces bourgeoises ont vraiment peur de tout, pensa Katie (en oubliant qu'elle en était une elle-même)

Katie s'en saisit, et le gratta derrière les oreilles.

"Il est si mignon, n'est-ce pas... Caressez-le, il ne vous fera aucun mal. Vous savez, j'adore les rats, j'en ai beaucoup en liberté dans la maison. je déteste les voir enfermés, mes petits chéris..." improvisa-t-elle. En vérité, Sherlock lui servait dans des repérages pour sa bande, mais n'avait pas de congénères... elle espérait juste faire partir la collante et insupportable jeune fille.

Anabel n'en revint pas, elle resta un moment figée, avec un air de dégout, de mépris et d'incompréhension à la fois ...
"0h c''est infâme !"
Elle resta un instant encore, bien décidée à en savoir plus, mais Katie s'approcha doucement d'elle avec le rat, comme une fine menace et Anabel se dirigea vers la porte:
"Eh bien je reviendrai ... quand vous vous serai décidée à tenir votre logis avec plus de soin ... mais croyez-moi, vous n'en finirai pas avec moi, et certainement pas comme ça."
Elle tiqua en jetant un coup d'œil au rat, puis se tourna et ouvrit la porte, elle s'arrêta juste avant de fermer la porte et sans se retourner lança: "Au revoir" un insistant froidement sur le "revoir". Puis elle claqua la porte et s'en alla.

Zabeth entendit la porte de la villa claquer rageusement.
"Sensass, elle est partie, cette cruche" songea-t'elle, contente d'elle-même.
La gamine se mit à taper dans tous les murs de l'armoire avec rage et à hurler à travers son baillon de chiffon:
"VOUS ME LIDEREZ? DIIIITES, VOUS VENEZ? Vous z'aviez pas un truc à me dire? Diites?"

Minute, moucheronne, minute, souffla Katie