Rentrée

C'est vrai que ceratains prof sont obligés de tout savoir mieux que quiconque... C'est ce que j'appelle... laisser tomber =_="

Ouais, nan mais ça, tu vois...

Ils sont stupide, les profs !

Espagnol : 12 au lieu de 15 pour 3 accents =___=
Physique : Contrôle surprise, 4.5. Sur 20.
Musique : Of...ch'ais po.
Français : 20/20
Maths : 12, un truc du genre
SVT : 'nous a pas rendu les contrôles, mais j'aurais une bonne note.

Après, j'sais pas, j'ai la flemme de regarder.

... C'est tes notes? Bah moi, ça varie en fonction de ce que c'est^^

Oui, mais pas la moyenne - heuresement.

Pff, marre, j'vais le suicider =____=

Pourquoi heureusement?

Mais nan, Elyza, faut pas te suicider! Restes avec nous!

Je sais même pas si je parle sérieusement =___=

Je pense que oui. Au point où on est...

Seul truc qui me retiens, en fait : je dois terminer quelque chose. Je sais pas combien de temps ça va prendre, mais si y'a rien d'autre quand j'ai fini je me suicide.

... Alors termine ta vie.
^^
Faut pas penser au suicide... Tu imagines le vide que tu laisserais derrière toi? Tu n'existerais plsu que comme une image, un souvenir...
Pas d'idées suicidaires, voyons!
:' (

Katie Sowlish a écrit:

Tu imagines le vide que tu laisserais derrière toi? Tu n'existerais plsu que comme une image, un souvenir...

Bah justement, c'est un peu pour ça que je veux me suicider aussi. Et ça date pas d'hier.

Sérieux. Si un matin je suis pas dans mon lit, aller chercher mon cadavre près du Prison scolaire. Mais surtout, pensez à emporter des empreintes dentaires car il sera certainement carbonisé.

Mais bon, vu que ça fait longtemps que j'ai cette idée, j'y pense pas à chaque seconde de ma vie.

...Tu me fais peur... Je n'aurais jamais cette idée... Je suis faîte pour vivre, et c'est un cadeau que j'ai un esprit, un cerveau pour comprendre le 'je' et comprendre que l'on meurt un jour, et également que je suis fragile, et que ma santé, je l'ai entre mes mains moites, comme un trésor, et qu'une seule parole peut blaisser quelqu'un si profondement que cette personne se tue... Dans Na-ruto, on peut pas compendre cette pensée: même si on sert à rien, on a quand même été crée, et c'est pour vivre, quoiqu'on fasse. Et on ne peut plus rien changer, c'est pourquoi je veux mourir de vieillesse, et non tué, ou de maladie, ou une toute autre raison... Même si on ne le sais pas, il y a toujours quelqu'un qui compatie, qui nous aime et nous fons vivre. J'aurai toujours cette pensée, et j'aimerai la partager avec d'autre, ctte mpresion de vivre pour réussir quelque chose, pour aider les autres et ...

Pas moi.
J'ai rien demandé, et je sais qu'il y'a des enfants dans le monde qui feraient tout pour avoir ma vie.
Alors je la leur donne.

Fuir ? Peut-être. Dans ce cas, je préfère ça.
Dans un livre, j'ai lu que le monde adulte, c'était le bocal à poisson.

C'est vrai, en plus. Je veux pas qu'il y ait de 'plus tard' pour moi.
Donc, y'en aura pas. Seulement, il y a bien quelque chose qui m'empêche de me suicider maintenant, pasque je veux laisser une trace derrière moi.
J'ai déjà faillis mourir. Alors, hein. Ça fasait peur. Mais bon, tout a une fin.
Alors j'accélère la mienne. Je préfère arrêter ma vie que de la gâcher.

Toujours penser au futur... Et quand il vient, ce futur, c'est un autre futur qui le remplace.

Et moi, je suis fatiguée de toujours penser ça. Ma consicence a peut-être vieillit trop vite. Je parle pas de maturité, j'entends bien.

Mais, dès que j'ai fini, je me suiciderai. Je veux une belle mort, je trouve que 'suicide', c'est un joli mot.

Je ne suis pas gentille. D'ailleurs, personne ne l'est. J'attends encore pour m'en aller, parce que je ne veux pas laisser q'un vide derrière moi. Pas seulement ça.

C'est tout. Je suis déjà fatiguée de vivre, alors dans 5 ans...
Le futur. Marre, j'en ai marre.

Je veux pas faire d'efforts maintenant pour plus tard.
Flemme ? Lacheté ? Peu importe.

Je pense, et je veux pas penser. Y'a qu'un seul moyen pour s'arrêter de penser.

PUTAIN MAIS ELYZE J'AI FAILLI AVOIR UN ARRET CARDIAQUE ! ÇA VA PAS DE DIRE DES TRUCS PAREILS ??!!
Non, franchement pense pas des choses pareilles ! C'est pas parce qu'on a une vie nulle pour l'instant - et encore, je trouve que t'as pas mal de chance par rapport à d'autres et que c'est pas en te suicidant que tu vas leur donner ta vie, c'est pas parce que t'as une vie nulle pour l'instant que tu dois te suicider !
Par exemple, les soldats pendant la guerre avaient une vie terrible, et ils se sont pas tous suicidés !
Mais MERDE, quoi ! Pense à ceux qui restent et qui t'aiment ! Tes parents, tes amis, ils vont être super tristes ! Et ils seront pas les seuls... Enfin réfléchis en tout cas ! Le suicide... Tu te rends vraiment compte de ce que c'est ?
Mais avant t'étais pas comme ça ! D'où ça te vient, ces idées ?
J'arrête, sinon, je vais inonder mon clavier.

Elyza, si tu continues comme ça je sens que je débarque d'ici une demie-heure chez toi avec un bocal de cornichon, un pot de nutella, un film des monthy Python , des coton-tige (ben quoi? c'est toujours utile les cotons tiges!), une petite cuillère et plein de bonne volonté.
Sérieusement, ça va pas de penser des choses pareilles?

Vivre ne sert à rien. Il n'y a aucun sens à la vie, on est voué à retourner sous terre quoi qu'il nous arrive, quoi qu'on fasse. L'éternel n'est qu'une illusion, rien n'existe poru toujours. Tout est voué à disparaître.

Même moi, j'en suis consciente.
Et pourtant, je vis.
Et c'est en prenant conscience de cette inutilité qu'on prend goût à la vie. En profiter le maximum, même si tout n'est pas rose. Et j'en sais quelque chose: j'ai vécu pendant des années l'exclusion à l'école, les "on veut pas de toi" , les "casse-toi, t'es différente", les "t'es pas pareille, t'es bizarre", les "sale intello", les "fille de pute", les moqueries, les quolibets, les rires quand je pleurais, les croche-patte dans les escaliers, les coups de pieds dans le tibia qui viennent d'on ne sait où.
Mais malgré tout cela, ils n'ont jamais réussi à venir à bout de ma formidable énergie et de ma volonté de vivre et d'être heureuse. Je ne m'en foutas pas, je souffrais, vous vous imaginez même pas ce que j'ai pu souffrir, me sentir seule, malheureuse, méprisée, comme une merde sur un trottoir.

T'en aller. Arrêter de penser. n'être plus qu'un souvenir dans les esprits des autres, une réminiscence, un visage, des yeux, un rire dans un esprit, des bons mots. Retourner à la terre, cesser d'exister. Ne plus être qu'une image.

C'est vraiment ce que tu veux, ce que tu cherches, ce à quoi tu es sûre de vouloir que ta vie se réduise?
Si tel est ce que tu veux, on ne va pas t'empêcher de le vouloir. on va juste essayer, par nos mots, par nos messages, SURTOUT PAS de te faire comprendre qu'il y a plus malheureux et que regarde, les autres ils ont vécu ci ou ils ont vécu ça, et pourtant n'ont pas renoncé à vivre... mais de te montrer qu'il y a un goût à la vie. Même si elle ne sert à rien, on peut la remplir de bonheurs, juste pour avoir vraiment vécu, aimé, mangé, vu, entendu, senti, goûté avant de "partir".
Mais de partir doucement, comme notre corps nous appelle à nous en aller quand il en est temps, quand la vie a été suffisemment longue et qu'il faut laisser la place...

Et même nous, t'imagines, si on apprenait que tu t'étais suicidée, ce que ça nous ferait?

Voilà, j'ai essayé de te faire comprendre ma fçon de penser la vie. J'espère que ça aura pu faire quelque chose, mon écrit...

Non, les soldats se sont mutilés. C'est pas pareil.

Et tout ça, je le sais. Je le sais.
C'est mon choix, c'est tout.

Et ça fait longtemps que je le pense, seulement parfois je le veux plus fort.

Comment peux-tu savoir que j'étais pas comme ça avant ? Je suis derrière un écran, alors comment peux-tu le savoir ?

De toute façon, toute ma vie je l'ai passée dans l'ombre, alors je manquerai aux gens à qui je veux manquer.

Papa, ça sera bien fait pour ta gueule. Merde. Merde, je te dis.

Et puis, ma vie n'est pas nulle. C'est juste que j'en veux pas. J'ai rien demandé, moi.

Je le voulais pas, cette ptain de vie. J'aime pas souffrir, et c'est comme ça. Sérieux, j'en ai marre, là, je sature.

Et vous savez, je trouve ça mieux de vivre sans 'plus tard'. J'en profite plus.